Salut! Les beaux jours sont là. Enfin! Je sors de ma coquille et reprends les vieilles habitudes… Celles du temps où Sakura travaillait et où moi je découvrais. Ce temps où je cherchais ma destination le matin sur Google Earth pour partir l’après midi voir ce que ça donnait depuis la terre ferme. C’est ce que j’ai fait lundi. Courageux mais pas téméraire, j’ai décidé de ne pas trop m’éloigner de chez moi. Il est 10h30 quand je me mets en route pour un temple à moins de 45 minutes de trajets de chez moi. Un temple que je pense être un petit temple de quartier comme j’aime visiter rapidement. Quelques photos pour reprendre pied ça devrait suffire. Sauf que… Sauf que c’était un peu plus qu’un petit temple de quartier finalement…
Le temple Sôji-ji est situé dans la ville d’Ibaraki, au nord d’Osaka. En cherchant des photos du temple pour voir si ça valait le déplacement, je suis tombé sur une vidéo sur Youtube (tu la trouveras en bas de l’article si tu veux visiter autrement). Étrange et rare pour un petit temple de quartier, une vidéo qui guide jusqu’au temple (alors que c’est la simplicité même) et donne des indications en anglais. Mais je ne sais pas pourquoi, Youtube à ce moment là débloque, et charge la vidéo à une vitesse proche de 0. A bout de patience, je finis donc par ne pas la visionner et décide que le seul fait qu’une telle vidéo existe justifie probablement le déplacement.
Le quartier dans lequel je débarque est tout en contrastes sur le petit tronçon de marche qui nous sépare du temple. A la fois vétuste comme ces rideaux de fers plus haut, et résidentiel tout neuf avec ces enfilades de petites maisons aux toits bleus, ou cette propriété qui ne doit pas appartenir à un smicard, si l’on en croit le mur du garage (dans lequel se trouvent deux voitures de luxe et un belle moto)…
Un quartier probablement tranquille vu la population que je croise composée de 98% de plus de 70 ans, et 2% d’ouvriers venus retaper les maisons des 98 autres %. Probablement si tranquille grâce à cet affichage de prévention contre la drogue.
Des choix de design contestables… et je me demande encore ce que frappent ces jeunes gens.. l’ensemble des stupéfiants listés? Mais cette forme jaune qui représente l’impact semble se craquer sur le haut, tel un volcan en éruption… non décidément je ne comprends pas bien… Le graphiste aurait-il été sous l’emprise de ces mêmes produits lors de la création?? Nous ne le saurons jamais…
A quelques pas de ce dangereux coupe-gorge se trouve donc le temple que je convoite aujourd’hui. On y accède via une petite rampe…
Et y sommes accueillis par un chôzubachi assez atypique, tout en lotus dorés avec cellules de détection de mouvements pour déclencher l’écoulement d’eau.
J’adore ces textures d’oxydation sur le métal reluisant. Aujourd’hui d’ailleurs on va pas mal s’attarder sur les textures, tu sais que j’aime ça dans mes détails… Non loin de là se trouve une tortue/dragon, je lui paye une petite visite avant de m’engager vers le temple lui même.
Le temps est vraiment superbe il est 11h passées et j’ai déjà chaud. Je suis en T-shirt et short, mais je n’ai pas prévu de casquette, ce que je regretterai plus tard.
Encore un peu plus à gauche, un bâtiment monté sur poutres, un peu comme le Kiyomizu Dera, mais en plus humble, attire mon regard…
Je m’approche, et trouve l’amour. Le vrai. Celui gravé dans la pierre.
Mais mon cœur à moi est déjà suffisamment lourd pour que je ne m’attarde pas sur celui là, et décide de rebrousser chemin pour cesser de prendre le chemin à rebrousse-poils justement. Car je crois comprendre qu’en faisant le tour de ce bâtiment, j’en viendrais à rejoindre le temple par le flanc. Hors je voudrais le découvrir dans l’ordre. Retour donc aux escaliers qui mènent au portail d’entrée, que tu as pu découvrir sur l’image d’introduction.
Ce jaune me plait énormément. Je crois que c’est la première fois que j’en vois un comme ça. Les oranges, rouge, bruns… je connais bien. Mais jaune profond comme ça… j’adore. Je m’approche de mes amis Chapi et Chapo, évidemment.
Encore des textures de bois impressionnantes. Le portail lui même dévoile une peau marquée. Les stickers des donateurs, des pèlerins, burinés par le temps, vieillis mais conservés. Je les vois comme les tatouages de certains. Ce n’est plus leur beauté ou propreté qui compte, mais le fait qu’ils soient là. Qu’ils aient été posés ici. (dédicace aux derniers arrivants sur le blog, merci les gars de me rejoindre aussi de ce côté là de ma vie ;))
Jusqu’ici, je savais à quoi m’attendre. J’avais vu la photo de ce portail, et la vidéo jusqu’à lui. Mais au delà, c’est l’inconnu. Alors entrons…
Bim!! Premier constat : cela n’a rien de la petite cour de temple à laquelle je m’attendais. C’est gigantesque, spacieux, et… désert. Sur toute la durée de ma visite, nous serons au maximum 3 visiteurs simultanément présents, auxquels s’ajouteront 2 moines de passage. Quand tu auras vu la vidéo, dans laquelle on découvre un silence profond, même avec plusieurs visiteurs, tu pourras aisément imaginer à quel point l’endroit était paisible pour moi.
Je suis tellement étonné par la taille de l’endroit que j’en reste comme deux ronds de flanc, à ne pas savoir par où commencer… je m’avance vers ce premier autel. Je constate alors que derrière lui se trouve un bassin, j’en entends d’ailleurs les clapotis, presque comme uniques bruissements. Mais je ne regarde pas, comme pour préserver l’effet de surprise encore un peu plus. Pour l’instant, je découvre ces offrandes sous cloche.
Voyons maintenant le bâtiment principal…
Il est très beau, mais pour tout dire, un peu décevant, tant j’avais été impressionné par le portail jaune. Il est loin d’être dénué d’intérêt en revanche. De la texture en veux-tu en voilà… entre le bronze verdi et les oxydations brunes… entrons dans le détail.
Ces gigantesques jarres remplies d’eau (de pluie?) sont vaillamment supportées par des tortues. Décidément il semble que le temple soit très habité par cet animal…
J’ai dit combien j’étais esseulé dans cette enceinte, mais alors que je contemple les shisa sur les toits, je remarque la présence d’une âme familière.
Sakura n’est jamais bien loin. J’ai décidément pris cette habitude de voir les corbeaux comme une manifestation de son attention. C’est stupidement ésotérique, mais d’un point de vue purement factuel, elle est effectivement là, dans ma tête et au bord de mes lèvres, chaque fois qu’un de ces psychopompes montre le bout de son bec. Et j’aime ça.
Après avoir fait le tour des détails du toit, commandé par mon épouse, je redescends sur terre pour un ou deux derniers clichés aux abords de ce grand bâtiment.
Ce temple est plein de surprises. Très propre, très entretenu, bien que désert aujourd’hui, il oscille entre l’ancien assumé et l’ancien mimé, comme ce seau abandonné par un moine, qu’on prendra volontiers pour un seau en bois perdu dans le décor, alors qu’il ne s’agit que d’un motif sur le fer bien solide. Un décor, un trompe-l’œil. Un souci du détail peut-être?
Je me dirige maintenant vers le fameux bassin. jouxté par une cloche que les visiteurs peuvent sonner (elle retentira une fois lors de mon séjour ici), j’approche le point d’eau par l’arrière.
Un îlot central surmonté par un autel se tient là, mais ce n’est pas ce que je vois en premier. Non, mes yeux se posent d’abord sur cette énorme tortue en galets qui baigne près des Koï. Délicieusement kitsch.
Cette eau d’un vert limpide est vraiment impressionnante. Et bruyante sous l’effet de deux jets d’eau dispensés par deux têtes de dragons sorties des abysses… abysses de 30cm certes, mais abysses quand même…
Lorsque mon champs de vision se ré-élargi après cette photo, je découvre une enfilade de petits ponts, et pousse un léger « Oooh! » de surprise.
J’y vais. Mais d’abord je m’arrête émerveillé sur cette pierre qui ressemble à du Wagyu, le bœuf de Kobe, marbré de gras. Celle là est incroyable.
Allez, on avance.
C’est très simplement charmant. Lentement dans mon esprit se dessine la topographie des lieux. Je prends conscience de cet autel flottant, de cette colline fleurie, de ce petit ruisseau… Je suis tellement cueilli de découvrir petit à petit tout ce qui est pourtant sous mes yeux depuis le début, que je ne sais plus où donner de la tête. Je fais des aller-retours pour trouver un bon angle, et chaque fois, je vois un nouveau détail qui me fait revenir de l’autre côté…
Et ces petites fleurs en tapis… Ne sont-elles pas splendides ensemble? Et individuellement, à quoi ressemblent-elle?
Adorables. Me voilà butinant de fleur en fleur… amorçant le tour de ce bassin, concentré sur les fourmis qui courent sur les pétales des fleurs aux couleurs du pays….
Sais-tu combien il est difficile de prendre une fourmi en photo? Moi je le découvre. Et lorsque j’en ai assez des échec, je reviens à des espèces plus dociles… érables, autels, et carpes…
Et ce soleil qui commence à me chauffer la tête. Il faut que tu saches, à ce moment de l’histoire, que j’ai rasé ma barbe hier (première fois depuis 16 ans que je n’ai plus de poil au menton) et que cela tourne au psychodrame. Est-ce ce manque de protection « céphalaire » qui parle? Je ne sais pas, mais j’aurais dû prendre une casquette.
Me voilà maintenant sur l’avant du bassin. J’aime toujours autant prendre les choses dans le mauvais sens, même lorsque j’essaye de me tenir à un sens de visite classique… le papillon qui papillonne peut-il vraiment être organisé? Quoi qu’il en soit, je suis instantanément fasciné par la peau de cette statue.
Granuleuse, sablée… Je me sens attiré par elle est chausse immédiatement mon appareil d’un objectif dédié à la proximité que m’autorise le calme de l’endroit. Seul en tête à tête, je me plonge dans son regard… Comme je regarde dormir un être aimé… pour découvrir des larmes? Celle de quelqu’un plongé dans un rêve douloureux duquel il ne parviendrait pas à s’extirper?
Mmm… à moins que ce ne soit de la fiente de corbeau… Un message pour moi? Mystère.
Il semble d’ailleurs évident que ce crâne granuleux bien que lisse soit fréquemment piétiné par les oiseaux de passage. Visiblement pas de quoi perturber notre prieur endormi qui se contente de tenir son bâton tel un rockeur.
Yeah Baby! Plus sérieusement, ces tons sable et verts me plaisent énormément. Mais il faut continuer car, si j’en crois ce que mes yeux parviennent à embrasser, je suis loin d’avoir tout vu.
Je clos le tour du bassin quand je découvre enfin de vraies tortues! Celles-ci on visiblement de l’importance car elles sont séparées de la plèbe des carpes. Comme dans une tribune VIP du stade, elles trônent sur la pierre, profitant du soleil abondant.
Non loin de là, un petit torii attire mon attention. Il est aux abords d’un bosquet, juste derrière la petite colline au tapis de fleurs, photographiée plus tôt.
Que peut-il bien protéger?
Décidément les offrandes sont bien traitées ici.
Et malgré l’accumulation d’un peu de poussière, les cuivres aussi sont tout à fait entretenus.
Tout ici est vraiment soigné, et cela fait vraiment plaisir à voir.
Retour au centre du site, pour voir ce que j’ai encore à découvrir. Ah oui! J’étais passé devant ces omikuji sans les immortaliser… réparons l’erreur.
Et continuons vers la gauche du temple principal, pour en faire le tour par l’arrière.
Vraiment difficile de capter cette fourmi là aussi. Ce pétale jaune, perdu au milieu de ce désert rocheux est probablement une distraction pour elle. Pour moi, la distraction qui s’annonce est le petit cimetière à ma droite… je m’approche et découvre une réserve de bouteilles d’eaux minérales autour desquelles sont enroulés des messages…
Je n’y prête pas tout de suite attention, mais, en passant, je retiens juste qu’un des messages est adressé à « momo-chan »… je contourne et m’avance vers les fleurs disposées ici.
L’enclot est tout petit. En son centre, un cylindre métallique, au fond, une statue bienveillante, et sur tout le pourtour, de petites stèles. Le cylindre m’interpelle. Il est décoré de toute sorte de drôle de personnages…
Bizarre tout ces animaux… mais… maintenant que j’y repense… « Momo-chan » c’est vraiment le nom basique pour un chat, ou un chien… L’équivalent de notre Félix ou Médor… Se pourrait-il que… noooon attends… Retour aux bouteilles.
Ah bein voilà un autre Momo-chan tiens!
J’en étais sûr! C’est bel et bien un cimetière pour animaux!! Et là, sur le côté, des vases en libre service qui n’attendent que d’être remplis de fleurs.
Ils sont tous là sous la surveillance de cette divinité dont j’ignore le nom…
Et quelques fleurs.
Plus loin c’est une pierre qui attire à nouveau mon regard.
Elle même me menant à d’autres sanctuaires… mais bon sang, cela va-t-il finir? Moi qui venais pour un temple tout bête…
Rien d’extraordinaire sur celui là, mais tu sais ce que c’est… là où tu prends le temps de poser le regard, il y a certainement quelque chose d’intéressant, même un peu, à voir. Là il y en au moins trois.
La chaleur augmente, il est 12h30 et je n’ai rien mangé ce matin… Trop excité par l’idée d’aller me balader un moment… me voilà pris au piège par un site qui semble ne plus vouloir me laisser partir. Par moment, avec ces quelques palmiers disséminés çà et là, je me croirais presque sur la côte d’Azur, si un bout de toit ne venait me rappeler la chance que j’ai d’être au Japon.
3 prochains mètres, probablement un cabanon sacré en plus. Qui abrite-t-il celui ci?
Kannon et ses enfants. Probablement ma divinité préférée pour raison tout à fait banale, elle est l’une des premières dont j’ai connu le nom… Puis bon, elle est plus attirante que Raijin faut bien le dire… Elle patiente ici entourée de toutes ces petites statues identiques. Identiques? Vraiment?
Dans les rangs bien serrés, deux énergumènes prennent une place outrageuse et se sont installés bien à leur aise, les sans-gêne!
« Les statues ne respectent plus rien ma bonne dame! De mon temps, on savait s’effacer! » C’est la voix d’une stèle voisine qui retentit et exprime son mépris de la jeune génération. Je m’en vais rencontrer ce vieux-jeu qui n’aime pas perdre la face.
– Ah… désolé mon brave, mais j’ai de mauvaises nouvelles quant à votre faciès…
« QUOI?? Si je le pouvais, je froncerais les sourcils sacrebleu!!! »
Je laisse là le bougon, et me tourne vers une nouvelle texture. La pierre, la moisissure, le temps.
Cette fois ça y est. Le tour s’achève et je pense être arrivé au terme de ce que le lieu m’offre… Vraiment? Je finis ma boucle autour du bâtiment principal et découvre une sorte de verrière…
Difficile de savoir ce que c’est exactement, mais le panneau accroché ici semble indiquer qu’il s’agit des restes d’une civilisation Gallo-Romaine. Enfin, c’est comme ça que je l’interprète, dans la mesure où cela me rappelle la visite des fouilles de la Crypte Saint Laurent à Grenoble organisée par ma maîtresse de CP…
Je me dirige vers la sortie. Je flâne, malgré la faim. Et c’est en regardant une nouvelle fourmi s’enfuir de mon objectif que je découvre quelques motifs dans le sable gris. Comment ai-je pu les rater tout à l’heure? C’est fou, on croit tout regarder, être attentif et on rate le plus évident… Vite, une série de rattrapage.
Cette fois on est bons. Plus que la faim, c’est la soif qui me tiraille. Justement, comme toujours au Japon, un distributeur me tend les bras. Et Ô joie, il contient du Lemongina!!! Cette nouvelle variété d’Orangina… au citron. Le pays était en rupture de stock et je n’avais pas encore eu le loisir d’y goûter…
C’est chose faite, et je dois dire que j’ai adoré! Rafraîchi, je quitte l’enceinte du temple, non sans une dernière paire de clichés vers un symbole qui désormais est lourd de sens pour moi… Les mille grue confectionnées pour un être en souffrance.
Celles que Sakura a emporté dans son cercueil n’ont pas eu l’effet escompté, ni celle qui restent dans mon appartement près d’elle, mais elles ont eu le mérite énorme de lui donner le sourire et l’espoir. C’est tout ce qu’on demande aux choses n’est-ce pas? Revêtir un symbole suffisant pour l’aimer? Comme on voudrait sentir le parfum d’une fleur, fût-elle en bronze.
A bientôt!!
Et maintenant tu peux regarder la vidéo pour te retrouver là où j’étais et mieux cerner le trajet.
[youtube:https://youtu.be/5cdlkivRR3c%5D
Ca fais plaisir de te relire
Comme d’habitude de jolies photos qui me font ressortir des souvenirs anciens
Je t’envie pour la chaleur 😉
Merci Ishiru!! Content de voir que tu es dans le coin 🙂
Pfffffffffff !!!!!!! toujours les mêmes sentiments en moi : fierté, jalousie, envie, admiration. Que c’est dur d’être le père d’un tel détenteur de talents. Bises, mon fils.
haha merci mais… je suis sûr que tu peux faire exactement la même chose avec des sites près de la maison. Après tout, c’est toi qui m’a appris à regarder mon environnement 😉
bisous!
Bonjour Ondori!
PROTECTION: elle est partout dans ce jardin! La déesse Kannon (de la miséricorde ou de la compassion). Elle vient en aide à ceux qui l’invoquent.
Kan signifie : observer ; on signifie le son. Kannon, c’est celle qui entend les cris du monde. Au Japon, on l’appelle habituellement Kannon, mais elle change de nom et de forme selon les pays où elle est vénérée.
Tu l’aimes, moi aussi ❤
INSPIRÉ, c'est le mot pour ce billet où tu excelles dans l'art qui est le tien pour parler de l'intime et de ce qui te touche. Alors, je me suis régalée à te lire, à observer les détails de ce beau complexe religieux si calme avec tant de valeurs sûres: le lotus si présent, les tortues, le cœur de pierre ensoleillé, le gros rocher qui m'a l'air d'un géant écrasé qui a du mal à se relever! Toi, tu y vois du "wagyu". Tu avais faim, hein?
Les iris sont très beaux dans ce jardinet japonais et les petites feuilles dans le bassin central, gardent la tête hors de l'eau, en attendant les fleurs! Le seau géant est impressionnant! Et puis, le lieu de "souvenir" des petits compagnons de toute sorte! C'est touchant.
SEAUX
Dans les seaux
il y a l'eau de la pluie.
Le feu
n'a qu'à bien se tenir,
répond le corbeau!
Hé oui, entre "tatoués" des liens se tissent 😉
Tes potes, Chapi & Chapo, changent selon leurs humeurs!
Mieux vaut bien s'entendre avec eux 🙂
Dans l’eau boueuse
la pureté du lotus
depuis l’aube du temps
le lotus doré
fidèle à sa réputation
de bienveillance
Merci Ondori pour cette magnifique "visite surprise" partagée, au Temple Sôji-ji dans ta ville aimée.
Merci de ce si beau commentaire!!! Et pour l’explication sur Kannon! 🙂 Et quel beau Haïku! 🙂 tes mots sont toujours un régal et une valeur ajoutée à ce blog! Merci!
Coucou le coq !
J’ai pris mon temps pour venir te lire mais c’est enfin fait. Quelle belle découverte que ce temple : je suis aussi fan de cette statue et de sa peau granulée. Tu as bien fait de la prendre sous toutes les coutures !! Outre le côté un peu « clean », il y a décidément de sacrées textures dans ce coin… et, et, cette ribambelle de toits bleus : j’adore !
oh bah ça tombe bien, j’avais mis du temps à l’écrire 🙂 Oui j’ai vraiment aimé ce coin, et nul doute que j’y retournerai à l’occasion ^^
Eh bien je devoir ton blog aujourd’hui en farfouillant sur le site d’angelo.
Je suis passée par pleins de sentiments aujourd’hui…
Superbe article. Je me suis immergée dans ce temple. Un jour peut-être irais-je le visiter 😉 Mais je me contenterai déjà d’un premier voyage bien rempli pour l’année prochaine (j’espère)
Douces pensées et merci pour ces différents partages ^^
Merci et bienvenue sur ces pages alors!!
De nouvelles émotions sont à prévoir bientôt, des positives cette fois… Alors n’hésite pas à rester dans le coin, et à suivre la page Facebook pour plus de contenu 🙂
A bientôt!
Je ne suis pas des masses sur facebook. Je m’en sers surtout pour les sauvegardes des jeux XD
Mais je vais voir ca de ce pas 😉
Ho bah crotte …. je dis dans l’article de présentation que je suis une lectrice assidue et voilà que j’ai pas lu cet article … Honte à moi xD
Bon j’ai rattrapé mon erreur et c’est chose faite 🙂
Merci pour cette visite. On prend plaisir à te suivre car tu nous fait partager ton plaisir via tes photos et ton texte.
Promis, la prochaine fois, je ferais plus attention 😉
Haha Kyn!! Tu as le droit de rater 50 articles toi avant de ne plus être considérée comme une lectrice assidue!! 🙂